JOËLLE alias DJODEKAN, UNE
SEXAGÉNÈRE DE CHARME...
A
bientôt soixante ans, découvrez l'histoire d'une réassurance avec son
image ! Son témoignage me laisse sans voix et je cherche ce que je
peux ajouter, si ce n'est de découvrir un merveilleux plaidoyer pour
la séduction, même si l'on a plus vingt ans. Se sentir bien dans sa
peau rend toujours plus belle les femmes qui en prennent conscience et
que peut être j'aide dans ma démarche... photo-thérapie oblige !
Elle
nous raconte,
"Les images de Patrick Wecksteen : une rencontre sur le net par le biais de mon écran d'ordinateur, qui m'a séduite immédiatement. J'ai tout aimé en bloc chez ce photographe, son esthétique, sa façon de parler des femmes, leur approche par la photothérapie. Attirée comme par un aimant je visite alors très régulièrement son site attendant avec impatience chacune de ses "dernières séances".
Et c'est un jour de décembre que le déclic se produit ; je ne le sais pas encore, mais je vais oser...je suis littéralement fascinée par les photos d'Aurore dont la nudité comme dorée à l'or fin s'habille de traces de peintures rouge et noire d'un graphisme à la fois puissant et délicat...Combien de fois ai-je rêvé devant ces images ? Alors un soir...le coeur battant la chamade, je me paye le culot d'adresser un mail à leur créateur. Mais est-ce bien raisonnable ? je vais avoir...soixante ans...dans quelques mois. De toute façon me dis-je une femme de mon âge ne l'intéressera pas. Il doit être tellement sollicité..., il ne me répondra même pas ! Surprise ! Il répond, acceptant même de me rencontrer. Il veut bien ; rendez-vous est pris pour le mois suivant. "Tu es complètement folle ma pauvre fille!" me dis-je au fur et à mesure que la date fatidique approche, partagée entre l'excitation et la peur.
Le moment venu, je découvre un homme adorable, attentionné, à l'écoute, qui fait ce qu'il faut pour me mettre à l'aise. Plus encore il se fait mon complice, s'attachant à capter avec toute la sensibilité du plasticien qu'il est, la moindre parcelle de beauté dans la maturité de mon corps. Sous son regard, je me sens... belle encore, séduisante, voire..., désirable. J'en avais besoin. "Mon image" reflétée par ses images m'étonne encore.
Finalement, je ne regrette pas d'avoir été déraisonnable, pour une fois : merci à toi, Patrick."
Joëlle